à coeur perdu

Mon coeur je t'adore, j'aurais trop envie d'etre avec toi, là maintenant tout de suite, te serrer dans mes bras.. Quand je reçus son message, mon coeur ne fit qu'un bond. Il m'aimait donc !!!Je ne m'étais pas trompée , ni fais d'illusions. J'avais une envie folle de courir, sauter, danser dans ma chambre, mais je ne le pouvais ; la maisonnée dormait et j'étais à la cam devant lui. Je ne me serais jamais laissé aller à cet excès de folie qui risquait de lui faire peur .
Depuis des semaines nous étions sur msn à parler de tout et de rien , à se disputer par jalousie le plus souvent, à s'adorer pendant les rares moments d'accalmie mais alors avec pendant ces courts instants, rien d'autre n'avait plus d'importance que lui.

Je sais , vous devez vous dire, tient un livre comme les autres, une histoire fictive ou réelle où le personnage serait doué d'un mental hors du commun et il se sortirait de toutes les situations difficiles avec brio. Oh, bien sur il aurait des moments de doute mais ça lui permettrait d'évoluer. Non, l'épisode de ma vie que je vais vous conter n'a rien à voir avec ce genre d'histoire. j'en suis sortie dimminuée, sans racines, et avec un doute perpetuelle. Peut-être devrais-je commencer par le commencement: je m'appelle Fiora, j'avais 17 ans lors du début de récit et j'étais en terminale littéraire dans un lycée perdu. Je me sentais mal dans ma peau et je devais feindre d'être une blonde écervelée pour m'adapter aux autres et m'intégrer. Peu à peu ce personnage déteignît sur moi et je devîns cette fille niaise, peureuse qui savait être hypocrite. Pourtant, ma vraie personnalité était bien loin de cette image là. Alors j'eus du succès avec les garçons mais je les fis souffrir bien souvent et en leur faisant du mal, la Fiora innocente et gentille était recalée chaque fois un peu plus au fond de mon coeur. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en la perdant, je perdais mon identité, je me perdais. Plus on me trouvait "cool", et plus je souffrais mais pour rien au monde j'aurais à cet instant de ma vie changé quoi que ce soit de mon comportement: l'image que les autres avaient de moi primait. Tous les soirs, je faisais le même rêve pour m'endormir, c'était celui d'être dans une autre dimension parralèle à la nôtre, une dimension où l'on serait en l'an 1766. Ce rêve me permettait de m'évader , de contrôler par ma conscience, le temps et l'espace, d'avoir enfin, une vie où je pouvais tout . Un jour, où je pleurais sur mon lit, je me concentrais sur ce rêve de toutes mes forces ,car la tristesse et le mal-être étaient plus grand qu'habituellement, je fermais les yeux et m'imaginais là-bas. Tout à coup, sans que je sus comment, je me retrouvais dans ce rêve. Non non, je ne m'étais pas endormis par lassitude, j'y étais réellemnt , j'étais en plein milieu d'un chemin fait de pavés et de boue, habillée d'un jeans et d'un débardeur je faisais vraiment tâche dans le décor. Et bien que,tant de soirs j'avais espéré que cela m'arrive, je ressentais plus de la frayeur que tout autre sentiment. Un garçon qui devait avoir quatre ou cinq ans de plus que moi, s'avançait sur le chemin il me regarda ,étonné et se mit à rire en disant qu'il aurait tout vu:"une fille habillée en homme!!" dit il. Je lui expliquais que l'on m'avait détroussé et que j'étais perdue. Il était grand, mince mais déjà bien bâti, brun, aux yeux marrons très doux rieurs, un visage légèrement hautain qui rajoutait à sa superbe et surtout habillé richement laissant supposer qu'il était de noble naissance. J'étais fascinée par lui, il m'attirait irrésistiblement. Lorsqu'il compris pourquoi j'étais habillée ainsi, il me dit de le suivre, ce que je fis jusqu'à une clairière. Là, un cheval était attaché, il me soulevait et me mettait en travers, comme si j'étais aussi légère qu'un fetu de paille. Il montait en selle également, je sentais son torse se soulever à chaque mouvement , tout en lui me fascinait et m'intriguait: qui était -il? que faisait-il seul en pleine forêt? Où m'amenait-il? je n'en avais aucune idée, pourtant je le laissais faire, confiante en cet inconnu qui au lieu de me faire peur, me rassurait.

Floodeur Messages : 50 Date d'inscription : 15/04/2008

Pas mal comme debut d'histoire surtout quelle a été crée a 2h30 du mat xD

J'attend la suite qui va etre magnifique je le sens ^^

Après quelques minutes d'une chevauchée qui n'était pas de tout repos, nous arrivâmes devant un château somptueux, les mots ne peuvent décrire la splendeur des lieux en quelques ligne, il faudrait un livre entier, mon bel inconnu, donna des ordres à un homme qui s'appliquait aussitôt à les executer,puis descendit du cheval et m'en fis descendre également. Il me prit la main et m'emmena dans ce chateau où tout était tellement beau. Il appela une chambrière et lui ordonna de me laver, de m'habiller et que je devais être pour le souper. Puis il s'en alla sans un mot pour moi. Malgrés le caractère hautain de ces paroles, j'obeis et me laissais faire par cette pauvrette qui ne m'avait rien fait. A 7h30 j'étais lavée, parfumée, et revêtue d'une robe de brocart, d'un bleu turquoise, dont la simplicité était d'un goût exquis. Le corset qui m'emprisonnait la poitrine, me serrait et la longueur de la robe ainsi que son panier me gênaient, pourtant je me sentais bien. La chambrière, qui s'appelait en fait Janette, m'escorta jusqu'à une pièce aux dimensions impressionnantes tout n'était que faste et luxure; des chandeliers en or sertient de pierres precieuses, au tapis de velours bordeaux , en passant par les tentures magnifiques , et aux meubles reluisants,tant de merveilles. Je ne savais où poser les yeux tout n'était que beauté. Le maître des lieux arriva et derrière lui un homme,celui-là même qui le matin était venu à notre rencontre. Le bel inconnu me prit la main, y déposa un baiser léger tout en me fixant du regard sans ciller, j'en fus étonnament troublée et quand il me rendit ma main, je n'avais plus qu'un souhait: qu'il la reprenne! Mais que m'arrivait-il donc? Jen 'étais quand même pas entrain de méprendre d'un noble d'un autre siècle au caractère prétentieux et aux lèvres si délicieuses... Si c'est ce qu'il m'arrivait.

Pendant que je divaguais avec mes idées folles, j'entendis qu'il se présentait, il se nommait Philippe Selongey ,marquis de Senencey quand il me demanda le mien , je feins de l'avoir oublié peut-être est-ce sous le coup que ces voleurs m'ont administré derrière la tête lui dis-je. Il me fis m'asseoir à table et pendant que nous mangiâmes ce repas fastueux, qui n'était pourtant que pour nous deux, il me rassura en me disant qu'il me garderait ici le temps que durerait ma perte de mémoire. Il me choisit un nouveau prénom en attendant : Florianne. Le marquis m'apprit que c'était celui de sa mère qu'il n'avait point connu (elle était morte m'avait-il dit lors de la naissance de son frère lui aussi décèdé pendant l'accouchement) et que ce prénom lui avait toujours plu. Je fus heureuse de porter ce prénom si proche du mien et qui lui plaisait tant. Toute la soirée nous parlâmes de tout et de rien, de choses d'apparences anodines telles que la couleur de l'eau changeante selon les jours , mais qui prennaient grâce à la finesse de son langage une tout autre tournure. Moi, qui depuis longtemps admirait la belle parole, j'y étais confrontée et le mien de langage me parraîssait fort maladroit. Après les innombrables plats, nous nous assîmes sur les sièges du "petit salon" , celui-ci devait bien pourtant mesurer dans les vingts mètres carrés! Une servante nous amena des petites gatteries délicieuses, décidement à ce régime, je serais bientôt grosse comme la mère de Rolland. Le tapis me parraîssait si doux, si désirable, je devais d'ailleurs le fixer car le marquis me pria de me déchausser et de poser mes pieds sur le tapis. Ce que je fis sans hésiter le moins du monde, la douceur du velours était incomparable et si on les bougeait très lentement, les chatouillis de la matière faisaient d'agréables massages . On aurait dit un bain de pied hydro-masseur mais sans eau. Pendant que je m'exctasiais sur la qualité et le bienfait du tapis chatoyeux, le marquis, Philippe , m'examinait sans rien cacher d'ailleurs de cet examen. Quand je vis qu'il avait fini, je le regardais droit dans les yeux et je lui dis :" alors?", il me répondis qu'il n'avait jamais vu une fille telle que moi, qu'il n'arrivait pas à savoir pourquoi , mais que j'avaisun truc, un petit quelquechose qu'il lui procurait de l'interêt à mon endroit. Je me levais alors, m'assieds à ses pieds et là, posais lentement ma tête contre ces genoux. Ce geste étonnant m'étais venu naturellement , une envie spontanée auquelle j'avais cédé. Il mit ses mains sur mes cheveux et une par une, enleva les épingles de mes cheveux. Ceux-ci libérés, avaient pris la forme de la coiffure et de ce fait gardaient des frisottis. Cependant je ne bougeais point, c'est lui, qui doucement me prit le menton pour le relever de façon à ce que nos yeux se croisent et s'ensorcèlent. Lentement il se baissait, son visage s'approchait celui-ci dénué de toute poudre , était parfait sans impureté quelquonque simplement magnifique. Après un temps qui me parut interminable, nos lèvres s'unirent.je ressentis un sentiment inconnu de bien-être, d'assurance.Rien à voir avec ce que j'avais pu connaître auparvant.

Floodeur Messages : 50 Date d'inscription : 15/04/2008

La suuite la suite la suittte pig

j'adore ^^

Il me souleva dans ces bras et nous fîmes l'amour à même le sol. Sur ce tapis qui me plaisait tant. Je ne vous donnerais pas les détails car certains épisodes de ma vie me sont précieux et trop intimes. Le lendemain, je m'éveillais dans son lit , nue et seule. Il devait s'être levé tôt pour aller au rendez-vous qu'il ne pouvait repousser m'avait-il dit tard dans la nuit. Je me levais à mon tour , et ne savais trop quoi faire. Je me retrouvais enveloppée dans drap au milieu de la pièce lorsque Janette arriva. Elle sourit mais ne dit mot et me tendit un peignoir qu'elle avait soin d'apporter avec elle. Je m'en emparais et le mis aussitôt , il était doux et agréable au toucher. Janette me demanda de la suivre et me mena dans une pièce où il avait de quoi déjeuner pour au moins dix personnes. Alors quand elle sortît , j'attendîs les autres convives , un peu gênée d'être dans une tenue aussi intime . Au bout d'une , toujours personne, Janette revins et me parût étonné que je n'eus rien mangé, je lui dis que j'attendais les autres . Elle me répondit alors, que tout le monde avait mangé et que tout ceci n'était que pour moi . Je ne tardais pas à la prendre au mot et mangeais de bon appétit. Lorsque j'eus finis, elle me ramena dans la chambre , me laissa là, puis revînt avec une robe ,un jupon et toute une panoplie que je devinais pour la coiffure et les soins du corps. Elle se chargea de m'habiller, me coiffer , me maquiller , mais je n'osais lui demander si elle aurait une brosse à dents de peur qu'elles n'existaient encore. Quand elle eut finit, elle m'amena dans une pièce à vivre puis partît. Restée seule, je me permis d'admirer la beauté de la pièce mais tout comme la précédente, je ne vous la décrirais pas , sachez juste, qu'elle était de toute beauté également digne des plus musées. Une bibliothèque immense recouvrait les murs, et je me mis en quête d'un livre susceptible de m'interresser. Il y avait de tout , des livres d'alchimie, d'autres d'arithmancies, des ouvrages vieux de quelques centaines d'années parlant de religions , d'autres encore et ce fut ceux que je choisis : les romans d'aventures . J'en trouvais un , en particulier , relié de velours et les bordures des pages en or. Le titre était : " Melle Paresse". Il ne m'était pas inconnue ce livre, j'avais le même chez moi, dans la caisse des vieux livres . J'aimais ces ouvrages d'un autre temps dont l'odeur différait de ceux neufs que l'on achetait dans les commerces ou que l'on trouvait dans n'importe quelle bibliothèque. Je lisais déjà depuis un certain temps lorsque que Philippe entra; il était magnifique dans un habit blanc et argent faisant ressortir le noisette de ses yeux. Il me regarda, vînt me déposer un baiser sur le front , puis me dit qu'il avait de la chance d'être tombé sur une fille qui en plus d'être belle était cultivée, assez en tout cas dit-il , pour lire un livre de Guillhaume le troubadour comte de Bordeaux. J'en étais rouge de contentement. Il me prît par le bras et m'accompagna jusqu'à une nouvelle pièce où nous parlâmes pendant des heures de choses et d'autres. C'était comme dans un rêve, tout était si irréel. La journée se passa merveilleusement bien , et le soir nous allâmes nous promener à cheval. Je n'en avais fais qu'une fois auparavant, alors il me mit sur son cheval comme précédemment et serrée contre lui je m'assoupis, bercée par le rythme chaotique du cheval.

Floodeur Messages : 50 Date d'inscription : 15/04/2008

La suite la suite la suite =)